Comme, je vous l'ai dit précédamment, je n'ai que 18 ans, et je ne suis pas psychologue, donc je me suis informer pour toi, et voici les recommandations du ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec: 

«- Prendre la personne au sérieux en évitant de se moquer d’elle, de moraliser ou de la mettre au défi ;

- lui faire part de vos inquiétudes à son sujet ;

- l’écouter et lui démontrer que vous comprenez l’ampleur de sa détresse ;

- vérifier si la personne pense au suicide et, dans l’affirmative, chercher à savoir comment, où et quand elle entend passer à l’acte. Plus le plan est précis,    plus il faut être énergique et agir rapidement ;

- soutenir la personne dans sa démarche de recherche de solutions tout en respectant vos limites et en évitant de tout faire à sa place ;

- l’encourager à chercher de l’aide et l’accompagner au besoin ;

- aller soi-même chercher de l’information et du soutien pour être en mesure de mieux aider»

Si tu veux plus ample information tu peux consulter le site suivant: 

www.msss.gouv.qc.ca/sujets/prob_sante/sante_mentale/index.php?id=64,12,0,0,1,0#aiderunproche

Bonjour à toi!

Pour répondre à ta question, j’ai moi-même dû passer par un changement d’Intervenant et de programme au CLSC, lorsque j’ai atteint l’âge de la majorité. Dans mon cas, c’est avec l’accompagnement de mon intervenante que j’ai fait les démarches pour changer d’Intervenant.  Voici des explications plus détaillées :

Il y’a deux catégories de services :

-Les médecins et les infirmières : Pour ce qui est de ton suivi après 18 ans avec ton médecin, les cliniques jeunesses des CLSC offrent ce service jusqu’à 25 ans moins 1 jour. Donc si tu as des questionnements sur les ITS, les moyens de contraception … Tu peux aller prendre un rendez-vous avec les infirmiers/ères de la clinique jeunesse des CLSC.

MAIS À TES 25 ANS!

Avant que tu ailles tes 25 ans, demande à ton médecin de te référer à un autre médecin, je te conseil d’entreprendre ses démarches avant tes 25 ans, car parfois le transfert et les démarches peuvent être long, donc il se pourrait que tu te retrouves sans service.

-Les suivis psychosociaux (par des travailleurs sociaux, éducateurs spécialisés, psychologue…) : C’est au niveau des suivis plus spécialisés que ça se complique, car si tu as déjà un suivi avec un intervenant du CLSC, celle-ci fait probablement partie du programme Famille-Enfance-Jeunesse, donc elle a pour mandat de travailler avec les jeunes mineurs, mais si tu ressens encore le besoin de continuer ton suivi, demande-lui ce que tu dois faire, et elle fera avec toi les démarches pour poursuivre ton suivi. (C’est ce qui m’est arrivé, et ça s’est très bien passé)

Léa  

J’ai déjà été dans la même situation que toi, c’est-à-dire que je me questionnais à savoir si mon amie s’automutilait. 

Voici les conseils que je te donne :

-          Dis-lui que tu ne la juges pas, car parfois les personnes qui s’automutilent ont peur d’en parler, car ils ne veulent pas se faire juger.  

-          Tu peux lui partager tes préoccupations, face à sa situation

-          Ne lui promets par de garder le secret, car faire une promesse du genre pourrait te place dans une situation difficile à gérer.

-          Si ton amie n’est pas à l’aise de t’en parler, ne le prend pas personnel, encourage-là plutôt à aller en parler avec quelques d’autres (ex : l’intervenante           de ton école ou une adulte en qui elle a confiance)

-          Tu peux lui conseiller d’utiliser des alternatives qui ne laissent pas de trace en attendant qu’elle aille en parler à quelqu’un. Par exemple, elle peut tenir de la glace dans ses mains.

-          Tu peux lui dire qu’elle peut appeler en tout temps à Jeunesse J’écoute si elle ressent le besoin d’en parler :  

https://jeunessejecoute.ca/Teens/InfoBooth/Emotional-Health/Self-injury.aspx

-          1-800-668-6868 (Jeunesse J’écoute) 

Léa